samedi, janvier 03, 2004

Louise, 9 ans, est reçue en consultation. Des difficultés d'apprentissage avaient alerté la maîtresse qui avait conseillé une consultation. La solitude de l'enfant, son désemparement devant le décès du grand père paternel, après une longue agonie, et finalement sa dépression, conduiront à l'indication d'une psychothérapie.

Elle est rapidement interrompue par une absence d'un mois. Lorsque Louise est reçue à nouveau à la mi mai, c'est pour dire qu'elle en souhaite l'arrêt. Le matériel recueilli depuis la consultation - l'investissement d 'une tante comme figure idéale, l'esseulement, la rivalité avec une jeune soeur, la question de la mort - n'a pas permis de comprendre ce revirement. Le fait qu'il soit difficile pour les parents de réaliser l'accompagnement et qu'ils ne voulaient entendre d'autres solutionsdu fait de fantasmes de rapt a certainement compté. La psychothérapie sera donc interrompue, sans que je comprenne trop pourquoi, mais la mère promet que Louise fera du judo…